Remède de la ruche : j’a nommé….. le miel !

1 LE MIEL

Le miel répond à une définition précise: « Le miel est la substance sucrée naturelle produite par les abeilles de l’espèce Apis mellifera à partir du nectar de plantes ou des sécrétions provenant de parties vivantes des plantes ou des excrétions laissées sur celles-ci par des insectes suceurs, qu’elles butinent, transforment en les combinant avec des matières spécifiques propres, déposent, déshydratent, entreposent et laissent mûrir dans les rayons de la ruche. Sa récolte se fait en France métropolitaine du printemps à l’automne, selon la région et la flore.

Non pasteurisé, le miel est un aliment vivant, mais qui contrairement aux vins ne se bonifie pas avec l’âge. 😊
La date limite d’utilisation (DLU) du miel est de deux ans après son conditionnement.

Le miel contient outres les sucres simples et complexes, des protéines en faible quantité (moins de 1%), provenant des pollens présents, des acides aminés, des vitamines, des enzymes, des minéraux qui représentent environ de 0,2% pour les miels de nectar, jusqu’à 1% pour les miels de miellat, des acides organiques 0,3%, principalement l’acide gluconique, des substances aromatiques ayant des propriétés antibiotiques et médicales.

SES VERTUS :

Effet prébiotique.

Aliment énergétique parfait, composé de sucres rapides facilement assimilables, le miel remplace avantageusement le sucre blanc.
Le miel a un effet prébiotique sur le corps humain, en grande partie attribuable aux oligosaccharides. Le miel stimule la croissance, l’activité, des lactobacilles, bifidobactéries, de la microflore intestinale humaine.

Effet antibactérien.

Les caractéristiques physico-chimiques du miel, son acidité (pH 3 à 5), sa forte osmolarité (capacité à extraire l’eau des cellules vivantes), sa grande viscosité, ses enzymes en font un antibactérien efficace.

De nombreuses études scientifiques de part le monde attestent de l’activité antibactérienne sur les principaux germes pathogènes comme Staphylococcus Aureus, Escherichia coli, etc. rencontrés le plus souvent sur les plaies chirurgicales.
Cette activité contribue aux propriétés cicatrisantes du miel sur les plaies, les nécroses pariétales, les brûlures y compris les lésions induites par la radiothérapie. (Travaux Pr. Bernard Descottes et Ghislaine Pautard AFA)
Appliqué sur les brûlures, ulcères, plaies ou cicatrices chirurgicales infectées, le miel se révèle d’une rapide et réelle efficacité thérapeutique.

 

L’INTERET DES DIFFERENTS MIELS

Dans la pharmacopée traditionnelle chaque miel a des vertus spécifiques

 Chaque miel a des vertus spécifiques, suivant l’origine des fleurs butinées :

  • Le miel d’oranger est calmant.
  • Le miel de tilleul de goût mentholé est sédatif (favorise le sommeil).
  • Le miel de lavande est un excellent antiseptique pour les bronches et les poumons.
  • Le miel de bruyère est diurétique, antalgique, améliore le prostatisme.
  • Le miel d’eucalyptus calme la toux et soulage les voies urinaires.
  • Le miel de pin et sapin sont des classiques dans les affections hivernales des bronches.
  • Le miel de trèfle est un stimulant cardiaque.
  • Le miel d’acacia est recommandé la prévention ou le traitement de troubles ou d’ulcères gastriques.

MIEL ET PROPOLIS

Un effet synergique existe lorsque le miel est pris en association avec de la propolis. Les résultats objectifs sur les symptômes douloureux, des aphtes buccaux par exemple, sont bien supérieurs aux pastilles de tout type.

 

MIEL ET HUILES ESSENTIELLES

L’aromel, un mélange miel – essence ou huiles essentielles de plantes est une association thérapeutique remarquable utilisée en médecine naturelle.

 

LES LIMITES DE L’USAGE DU MIEL

Son usage alimentaire est déconseillé en cas de pathologies graves reconnues chez les diabétiques mal équilibrés, ayant des complications vasculaires sévères, angor instable, une artérite très évolutive. Sont aussi concernés les porteurs de lithiase urinaire oxalique, ceux ayant une hypothyroïdie non traitée, ou ceux atteints de maladies endocriniennes mal équilibrées, les porteurs d’hyperlipémies associant des anomalies métaboliques et lipidiques sévères dont une hypertriglycéridémie importante. Dans tous ces cas, un avis médical est absolument indispensable avant toute consommation régulière de miel.